« Être ou supérette », c’est l’histoire d’une animatrice des ventes au rayon saveur du monde d’un supermarché. Au détour de sa mission, elle va nous livrer son histoire.
De sa naissance dans un pays qui n’existe plus, la Yougoslavie, à son amour fou pour l’art sous toutes ses formes, en passant par sa quête résolue pour trouver sa place dans une société aux repères flous.
Le fil d’Ariane qu’elle va dérouler dans ces rayons de notre quotidien sera tissé de souvenirs musicaux, d’histoire de l’art, d’humour balkanique, de génération XYZ, de culture, d’aérobic et de danse classique…
En découle un récit extraordinaire et anecdotique à la fois, historique et poétique parfois, burlesque et humain surtout.
La presse en parle
« Un spectacle absolument inclassable : il est à la fois anecdotique et parodique, poétique et humaniste. »
« Quelle énergie ! Mais aussi, quel enchantement, quel humour, quelle émotion ! »
La note d’intention
Crise du sens et acte créateur.
Dans ce supermarché vu comme scène de théâtre universelle, mille- feuille social, le personnage nous transporte dans les coulisses d’une vie au travers de son rapport à l’histoire contemporaine et à notre réalité sociale.
Pour trouver sa place elle n’aura de cesse de défier cette profonde crise du sens dont sa tâche matérialise l’absurde. Face à l’impasse, elle répond avec un humour teinté de cynisme et profondément burlesque.
Pour palier ce désenchantement elle a une porte ouverte sur l’imaginaire à travers la pratique artistique dont elle va faire l’éloge dans une envie viscérale de la partager avec le plus grand nombre.
Se reconnecter au sensible, tel est le but de son plaidoyer pour la culture, pour toutes les cultures populaires et savantes.
Travail de mémoire et construction d’une vie.
Dans «Être ou supérette», il s’agit également de questionner le rapport à la mémoire et son incidence sur la construction d’une vie et d’un avenir personnel ou collectif. Car on ne peut construire notre avenir si on méconnait, mésestime ou ignore notre passé.
Souvenir musical et travail du corps.
Dans cette allée de supermarché vue comme « couloir spatio temporel », le corps de l’interprète chargé des personnages joue de cet espace et de ses contraintes.
Les musiques animent, illustrent ou éclairent le récit. Le verbe cède sa place à l’environnement sonore qui emporte ce personnage dans différentes qualités de corps.
L’Avis du public
Espace pro
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Générique
Texte de & avec Alek
Mise en scène : Caroline Marchetti
Regards complices : Jean-Claude Cotillard (burlesque), Sonia Al Khadir et Ana Ivancevic (chorégraphies)
Lumières et scénographie : Thierry Charlier
Assistante régie : Sophie Houillon
Son : Tom Menigault, Alexandre Gombert
Voix Off : Nelly Chanon
Musiques : Goran Bregovic, Gioachino Rossini, Doris Day, ABBA, Max Richter
Production : Compagnie Very Important Memory
Crédit photos © Patrick Cockpit / Hans Lucas